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Ces cafés d’Istanbul que l’on oublie pas: OPEN KITCHEN

Dans une rue anonyme, à quelque pas de la tour de Galata, là même où une forêt spontanée croît et où les chats esseulés sommeillent, se cache le café Open Kitchen. Ce discret café nous charme rapidement, ne serait-ce qu’en raison de la nostalgie laissée par tous ces expatriés, tous  éprouvés à l’idée de devoir un jour quitter Istanbul. Ou peut-être serait-ce la nostalgie de quitter ce même café, celui dont on s’amourache rapidement pour ses espressos bien serrés, sa décoration des années 1960 et son jardin improvisé? Peu importe, goûter l’Open Kitchen, c’est repartir, le cœur léger, avec quelques pages noircies de fragments d’intemporalité.

 * Pour s’y rendre à partir du Tünel : marcher sur Galip Dede, puis tourner à droite sur  la rue faisant face à l’auberge Galata Life.

Ces cafés d’Istanbul que l’on oublie pas: URBAN CAFE

Ces cafés d’Istanbul que l’on oublie pas, nous obnubilent. Ceux-là même qui nous hantent l’instant d’une vies, ceux-là de Çukurcuma à quelques pas du Lycée de Galatasaray.  Des carnets posés en travers de la table, quelques Malboros fumantes,  un café à peine entamé – trop épris que nous sommes à rédiger de courts récits surréalistes  (ou encore à consigner dans notre Moleskine ces rencontres stambouliotes  –  l’impression d’avoir été tenu trop longtemps à l’écart de l’épicurisme nous envahit. Parmi ces cafés qui nous convainc qu’Istanbul, c’est en fait le Paris du Moyen-Orient (celui-là même des jours de Vian et de Sartre) et qu’on aurait aimé goûter l’Istiklal Caddesi des grands jours de Constantinople,  il y a le Urban Café de Beyoğlu. Une ambiance Saint-Germain-des-Prés, un service discret mais attentionné, des espresso à l’européenne,  et surtout, une musique à faire éclater les cœurs… À y entendre What a Wonderful World, Light my Fire (version jazzy), Dance with me to the end of love, il nous semble impossible de ne pas y tomber amoureux ou de ne vouloir y changer le monde… le temps de quelques instants.

« I see threes of green, and red roses too. I see ’em bloom… for me and you. And I think to myself, what a wonderful world. » – What a Wonderful World.