Ces cafés d’Istanbul que l’on oublie pas, nous obnubilent. Ceux-là même qui nous hantent l’instant d’une vies, ceux-là de Çukurcuma à quelques pas du Lycée de Galatasaray. Des carnets posés en travers de la table, quelques Malboros fumantes, un café à peine entamé – trop épris que nous sommes à rédiger de courts récits surréalistes (ou encore à consigner dans notre Moleskine ces rencontres stambouliotes – l’impression d’avoir été tenu trop longtemps à l’écart de l’épicurisme nous envahit. Parmi ces cafés qui nous convainc qu’Istanbul, c’est en fait le Paris du Moyen-Orient (celui-là même des jours de Vian et de Sartre) et qu’on aurait aimé goûter l’Istiklal Caddesi des grands jours de Constantinople, il y a le Urban Café de Beyoğlu. Une ambiance Saint-Germain-des-Prés, un service discret mais attentionné, des espresso à l’européenne, et surtout, une musique à faire éclater les cœurs… À y entendre What a Wonderful World, Light my Fire (version jazzy), Dance with me to the end of love, il nous semble impossible de ne pas y tomber amoureux ou de ne vouloir y changer le monde… le temps de quelques instants.
« I see threes of green, and red roses too. I see ’em bloom… for me and you. And I think to myself, what a wonderful world. » – What a Wonderful World.
Une réponse à “Ces cafés d’Istanbul que l’on oublie pas: URBAN CAFE”